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21è anniversaire du Festival Russe de Toursky

Le Théâtre Toursky présente la XXIème édition de son célèbre Festival Russe du 11 au 26 mars 2016, avec un programme exceptionnel, c’est LE rendez-vous à ne pas manquer de ce début de printemps à Marseille. Créé en 1995 par Richard Martin, charismatique directeur du Toursky, le Festival Russe est un événement incontournable de la proposition culturelle marseillaise. Grâce à la qualité de la programmation et au talent des artistes, le festival a ainsi attiré depuis sa création plus de 120 000 spectateurs de toute la France et d’ailleurs. Pendant ces 15 jours, il y en aura pour tous les goûts : théâtre, cinéma, concert, cabaret et exposition autour d’une thématique forte: la Russie.

MERCREDI 23 MARS, à 19h
LE FASCISME ORDINAIRE
De Mikhaïl Romm – 1965 • Durée > 2h20

Une plongée édifiante dans les archives cinématographiques d’origines russes, allemandes et polonaises.

Mikhaïl Romm peint avec brio le fascisme « ordinaire » de l’Allemagne nazie. Disciple d’Eisenstein, Romm réalise une peinture juste de la société nazie et explore la logique intérieure de la pensée fascisante. Cette œuvre intense nous suggère que le nazisme n’est pas seulement un phénomène historique. Il peut résider, de manière latente, en tout être humain.

Un film des plus convaincants sur le totalitarisme et la manipulation de la conscience. Une leçon de cinéma ! Un film choc. + d’infos

JEUDI 24 MARS, à 19h
PODDOUBNY
De Gleb Orlov – 2012
Date de sortie en Russie : juillet 2014
Durée > 2h

Une extraordinaire reconstitution historique !

Découvrez la vie d’Ivan Poddoubny, l’un des lutteurs professionnels les plus célèbres qui fut six fois champion du monde de lutte gréco-romaine, et qui remporta le championnat du monde de Paris. Sa force et sa volonté de fer lui ont valu d’être surnommé le « champion parmi les champions ». A cinquante ans, le célèbre lutteur pouvait encore facilement vaincre de jeunes athlètes. L’amour seul a su terrasser l’hercule russe… Saisissant ! Un chef d’œuvre à ne surtout pas manquer. + d’infos

JEUDI 24 MARS, à 22h
LES GENTILSHOMMES DE LA CHANCE
D’Aleksandr Sery – 1971
Durée > 1h40

L’un des dix films les plus populaires et les plus aimés de l’époque de l’Union Soviétique projeté pour la première fois en France !

Trois malfaiteurs récidivistes dérobent un casque en or que des archéologues allaient transmettre à un musée. Rattrapés par la police, le chef des voleurs refuse de dire où ils ont caché le précieux butin. Trochkine, directeur d’une crèche, va alors se trouver entraîné dans une chasse au trésor mouvementée. Il ressemble trait pour trait au chef des voleurs et cela donne l’idée aux archéologues de le faire placer en prison auprès des deux autres complices afin que ces derniers lui dévoilent la cachette du casque d’or.

Certaines répliques du film sont devenues cultes au point d’entrer dans le langage quotidien des russes pour exprimer ou décrire une situation. À mourir de rire ! + d’infos

VENDREDI 25 MARS, à 19h
LE QUARANTE ET UNIÈME
De Gregori Tchoukhrai – 1956
Durée > 1h40

Un petit bijou.

Lors de la guerre civile en 1918, une unité de l’armée rouge partie en mission de reconnaissance dans les sables désertiques d’Asie centrale, fait prisonnier un lieutenant de la Garde Blanche. Au sein de ce détachement, Marioutka, unique femme au milieu de ces soldats, est l’un des meilleurs tireurs d’élite. Le prisonnier est le quarante et unième. Une tempête éclate : le voici seul avec Marioutka face à l’immensité des sables, du ciel et de la mer, en proie à des sentiments aussi violents que contradictoires…

Récompensé à Cannes en 1957 pour la qualité de son scénario, Le quarante et unième est une fenêtre sur le cinéma après Staline. Ce film est au cinéma russe ce qu’est Lawrence d’Arabie au cinéma anglais ! Somptueux ! + d’infos

VENDREDI 25 MARS, à 21h
LES TSIGANES MONTENT AU CIEL
D’Emile Loteanu – 1976
Durée > 1h40

Une immersion poétique au cœur de l’âme tsigane. Un hymne à la liberté! Renversant!

Au XIXe siècle, à la lisière de l’empire austro-hongrois, quatre tsiganes sont surpris à voler des chevaux. Poursuivis par l’armée, trois d’entre eux meurent sous les feux des soldats. Zobar, chef des voleurs, est blessé mais parvient à leur échapper et se réfugie dans les champs, où il tombe épuisé. Une belle et mystérieuse tsigane, Rada, surgit. Elle guérit Zobar et disparaît. Zobar rentre au camp, retrouve les siens, mais il est hanté par le souvenir de la magicienne et part à sa recherche.

Chef-d’œuvre incontesté du cinéma, Les tsiganes montent au ciel sera l’occasion de rendre hommage à son réalisateur aujourd’hui disparu, fidèle compagnon de route de Richard Martin et du Festival Russe. + d’infos

SAMEDI 26 MARS, à 15h
LA BATAILLE DE RUSSIE
Chapitres 5a/7 et 5b/7 de la série « Why we fight » (« Pourquoi nous combattons »)
De Franck Capra – 1943
Durée > 1h23

Nominé aux Oscars® en 1943, La Bataille de Russie fait partie des chefs-d’œuvre retraçant la seconde Guerre Mondiale, filmé par un géant du cinéma américain. Cette propagande gouvernementale revient sur le développement de l’Union soviétique, le terrorisme pratiqué par les troupes nazies contre le peuple russe, la puisasance et l’héroïsme des soldats de l’Armée rouge. Le documentaire décrit comment le parti nazi, n’ayant pu venir à bout de la ténacité et de la résistance britannique, dirige alors son regard vers l’Union soviétique.

Un authentique héritage du XXe siècle. + d’infos

SAMEDI 26 MARS, à 18h
ROMANCE CRUELLE
D’Eldar Riazanov – 1984
Durée > 2h30

Un hommage vibrant à Sergueï Artsibachev disparu l’été dernier : l’un des plus précieux collaborateurs du Festival russe depuis sa création.

Madame Ogoudalova, mère de trois filles, veuve et endettée, souhaite à tout prix marier sa deuxième fille, Larissa. Cette dernière, jeune et belle ne manque pas de prétendants parmi lesquels un jeune et brave postier, impatient de pouvoir obtenir sa main. Mais Larissa s’éprend éperdument d’un riche et bel homme d’affaires qui la courtise. Ce dernier l’abandonne et, le cœur brisé, elle se voit contrainte d’épouser un banquier malhonnête choisi par sa mère.

L’un des plus beaux films d’Eldar Riazanov ! Un régal ! + d’infos

SAMEDI 26 MARS, à 21h
L’HOMME DU BOULEVARD DES CAPUCINES
D’Alla Sourikova -1987
Film inédit
Durée > 1h40

Vous n’allez pas en croire vos yeux. Un western russe des plus ébouriffants. Au début du XXe siècle, Johnny First est bien décidé à faire connaître le 7e art à la petite ville de Santa Carolina, perdue dans l’Ouest américain régie par l’ivresse, la débauche et la bagarre. Grâce aux différentes projections la ville s’apaise peu à peu. Mais, après avoir dû quitter le bourg, Johnny First découvre à son retour, que, durant son absence, un nouveau projectionniste, Mister Second a fait irruption. Ce dernier projette des films emplis d’horreur et de violence. Le village va-t-il replonger rapidement dans la débauche et le chaos total ?

Véritable OVNI cinématographique, L’homme du boulevard des Capucines est l’un des rares westerns soviétiques. Émotions garanties!

21è anniversaire du Festival Russe de Toursky

par | 1 Mar 2016 | 0 commentaires

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