En ce début de troisième millénaire, Alexandre Alexeieff aurait eu 100 ans.
En effet, le Festival d’Annecy 2001, auquel il fut très attaché, a choisi de souligner le point de vue culturel d’un des grands artistes du siècle dernier. A une époque où le superficiel est roi, Alexeieff accorda la plus grande importance à la profondeur et au sens de l’art.
Né à Kazan en Russie en 1901 (la capitale du Tatarstan, actuellement République de la Russie), décédé à Paris en 1982, réalisateur français d’animation, en un premier temps graveur et illustrateur, Alexandre Alexeieff est le créateur de la gravure animée.
Alexandre Alexeieff fut l’un des pères fondateurs de l’animation. Il participa en 1956 a Cannes, à la réunion des réalisateurs qui posa la première brique à l’édifice d’une culture de l’animation. Il fut également présent aux premières journées du Festival d’Annecy de 1960 dont il créa l’affiche.
Il inventa le procédé de « l’écran d’épingles », cette planche percée par des milliers de trous, dans lesquels des épingles, plus ou moins enfoncées, et éclairées latéralement, permettent de créer un relief.
Résumé: Démonstration de l’écran d’épingles faite par son créateur, Alexandre Alexeieff, et Claire Parker à un groupe de techniciens et d’artistes de l’Office national du film maintenant dépositaire de cet instrument de création artistique unique au monde. Tous les principes de base concernant l’utilisation de l’écran sont énoncés dans ce film.
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