Auteur d’essais, de romans qui traitent des problèmes sociaux et politiques modernes ‘le Dégel’; en 1954, Ilia Grigorievitch Ehrenbourg, écrivain soviétique est né le 14 janvier 1891 à Kiev.
L’écrivain Ilya Ehrenbourg parle de « dégel » pour qualifier les mois d’effervescence qui suivent la mort de Staline. Le mot fait florès.
Parmi les écrivains russes, un nom s’impose : Ilia Ehrenbourg – dont Hemingway écrivit : « On aurait dit qu’il faisait la guerre pour son
compte« . Il échappa miraculeusement à toutes les purges staliniennes. Comme il le confie lui-même dans ses précieuses Mémoires, personne ne l’envoya à la guerre d’Espagne ; il était déjà sur place puisqu’il était l’ami de Rafael Alberti, de Pablo Neruda… Ilia Ehrenbourg est, avant tout, un écrivain. Et un des plus grands journalistes de notre temps.
Il s’autoproclama correspondant des Izvestia. Et avait visité l’Espagne dès 1930, puis publié
Espagne, république de travailleurs. Fin 1937, il écrit « Ce dont l’homme a besoin, un court roman, curieusement fort similaire à L’Espoir de
Malraux« . Ses Mémoires constituent son vrai testament ; il y retrace dans le détail les débats intellectuels autour de la guerre d’Espagne. Comment a-t-il pu échapper aux purges de Staline ? Tant d’autres – comme Babel, Pilniak, Koltsow – n’eurent pas cette chance.
Il est mort à Moscou le 31 août 1967.
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