Le protocole franco-russe est doté d’un montant
considérable. Dépendant du Ministère de l’Économie et des Finances, le protocole est géré par la Caisse française de développement. Les financements prennent la forme de prêts à taux bonifiés, sur une longue durée, avec des délais de grâce.
FASEP – CONTACTS
Identification de Projets Énergétiques Éligibles aux Financements
Internationaux (IPEEFI)
Cette procédure du Ministère de l’Industrie, de la Poste et des
Télécommunications (DGEMP/SERURE) vise à donner aux entreprises françaises
et aux bureaux d’études les mêmes chances de succès que leurs concurrents
lors des appels d’offres lancés par les bailleurs de fonds internationaux. Ses
interventions prennent la forme d’aide remboursable (en cas de succès de
l’opération) pour des études préalables d’identification, de pré
faisabilité et de montage financier permettant aux intervenants français des
secteurs de l’efficacité énergétique de déposer leurs dossiers dans les
meilleures conditions. La subvention accordée peut représenter jusqu’à 70% du
montant de l’étude, dans le cas le plus favorable (350 KF maximum).
Le Comité d’orientation et de coordination des projets (COCOP)
Cette procédure permet d’accorder des subvention aux projets de coopération
à destination des pays d’Europe centrale et orientale. Ces derniers peuvent
être de nature différente (culturels, scientifiques et techniques), mais ils
se situent en général en amont des réalisations proprement industrielles (qui
peuvent être financées par d’autres procédures). Ces projets sont présentés
en liaison avec les différents ministères techniques au Ministères des
Affaires étrangères (DG/DCST), après discussion avec les Ambassades. Le
montant de la participation financière au projet n’est pas préétabli, il est
discuté au cours du COCOP.
Le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM)
La France a créé un instrument de coopération bilatéral aux objectifs
similaires à ceux du GEF. Elle espère ainsi impulser les projets français
soucieux de la protection de l’environnement et obtenir un effet de levier
auprès du GEF ou d’autres bailleurs de fonds. Les 4 secteurs prioritaires sont
identiques à ceux du GEF. Le secrétariat du FFEM est tenu par la Caisse
française de Développement, son action est soutenue par un Comité de pilotage
interministériel et un Comité scientifique et Technique composé de neuf
membres, élus conjointement par les Ministères de l’Environnement et de la
Recherche.
Comme ceux du GEF, les dons du FFEM ne couvrent que le surcoût, liés à la
prise en compte de considérations environnementales, de préférence au sein de
projets d’investissement. C’est un instrument de financement complémentaire, au
côté des mécanismes traditionnels de prêts. Disposant de ressources
limitées, le FFEM sélectionne les projets selon des critères de coûts, de
bénéfices et leur reproductibilité. Les projets doivent également répondre
aux critères d’éligibilité du GEF dans la mesure où ils sont transmis aux
membres du Conseil du GEF, après avoir été étudiés par le FFEM.
A l’intersection des préoccupations environnementales, on trouve une grande
variété de secteurs économiques (développement urbain et rural, transport,
industrie, eau, bâtiments, etc.) susceptibles d’être couverts par les
financements du FFEM. Quasiment tous les domaines du développement sont
concernés, les acteurs des secteurs techniques peut être plus que ceux des
secteurs « conventionnels » (électricité par exemple). Les emprunteurs
éligibles peuvent être de diverse nature : entreprise locale, autorités
locale ou fédérale, association, organisation ou entreprise françaises
agissant en collaboration avec un partenaire local.
Les projets doivent :
- respecter les priorités et les critères des accords internationaux sur l’environnement,
- respecter les critères du GEF,
- s’inscrire dans un programme cohérent de développement.
L’accord final du FFEM dépend :
- de la conformité du projet avec les objectifs et les critères du FFEM,
- de la qualité des partenaires impliqués,
- des informations fournies concernant le financement de la totalité du projet (les dons du FFEM ne couvrent qu’environ 10 % du coût total, les mesures envisagées pour couvrir les 90% restant doivent être présentées dès cette première étape).
Suite à cette première instruction, le projet est examiné par les institutions compétentes (les Ministères des Affaires étrangères, de la Coopération, de l’Economie, de l’Environnement et la Caisse française de Développement). Enfin, la proposition est examinée par le Comité de décision, qui tranche sur l’avis du Comité scientifique et technique (Il faut compter environ 3 mois pour cette dernière étape.). La subvention additionnelle du FFEM restant très marginale; si elle n’est pas associée à d’autres financements. La priorité sera donc donnée aux actions qui ont un effet mobilisateur, notamment au niveau financier, grâce à une démultiplication des financements et une forte implication des partenaires français internationaux et locaux.
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