Accueil 9 Infos 9 International 9 Pour le Kremlin, les propos de Mitt Romney sur la Russie sont « inadmissibles »

Pour le Kremlin, les propos de Mitt Romney sur la Russie sont « inadmissibles »

Le porte-parole du président russe Vladimir Poutine a jugé vendredi « inadmissible » la menace du candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney de se montrer moins « flexible », s’il était élu, envers la Russie que le président Barack Obama.

« Moscou et Washington ont de nombreuses fois souligné à différents niveaux (…) qu’il était inadmissible que les relations bilatérales deviennent la victime et l’otage de batailles pré-électorales », a déclaré le porte-parole russe, Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse Ria Novosti.

« Nous sommes convaincus que ce n’est pas bien. Nous connaissons le point de vue officiel de Washington », a-t-il poursuivi.

« Comme l’a déjà souligné plusieurs fois le chef de l’Etat, la Russie voulait et voudra dans le futur développer les relations russo-américaines », a-t-il ajouté.

Mitt Romney s’en est pris jeudi soir à M. Obama en l’accusant d’avoir lâché un allié, la Pologne, et a prévenu que s’il était élu en novembre, il se montrerait moins « flexible » que lui vis-à-vis de la Russie.

« Il a lâché nos amis en Pologne en tournant le dos à nos engagements en matière de défense anti-missile, mais il est prompt à donner au président russe Poutine la flexibilité qu’il désire, après l’élection » présidentielle, a déclaré M. Romney devant les délégués républicains réunis en convention à Tampa, en Floride.

« Sous mon administration, nos amis verront un peu plus de loyauté et M. Poutine verra un peu moins de flexibilité et un peu plus de fermeté », a-t-il ajouté.

Le candidat républicain faisait surtout référence à un incident de microphone à Séoul, fin mars, entre le président Obama et son homologue russe de l’époque, Dmitri Medvedev, au cours duquel la presse l’avait entendu expliquer à ce dernier qu’il pourrait être plus souple sur la question du bouclier anti-missile après la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis en novembre.

« Je transmettrai à Vladimir », avait répondu M. Medvedev, en référence à son Premier ministre de l’époque et successeur Vladimir Poutine.

Pour le Kremlin, les propos de Mitt Romney sur la Russie sont « inadmissibles »

par | 6 Sep 2012 | 0 commentaires

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même rubrique…