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Irina Bokova, ancienne communiste bulgate, diplomate de carrière, élué à la tête de l’Unesco

Elle avait été élue le 22 septembre par le Conseil exécutif de l’Unesco (58 pays), au 5e et dernier tour, face à Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture, accusé d’avoir tenu des propos jugés antisémites. M. Hosni avait alors dénoncé un scrutin « politisé » et les « pressions sionistes ».

L’élection de la Bulgare Irina Bokova à la tête de l’Unesco a été entérinée à Paris par la Conférence générale de l’organisation, réunissant l’ensemble des Etats membres.

Dans la foulée, Mme Bokova, qui avait été élue fin septembre par le Conseil exécutif de l’organisation face au candidat égyptien controversé Farouk Hosni, a indiqué qu’elle comptait se rendre au Caire début décembre.

Cent soixante-six délégués sur 193 ont voté pour Irina Bokova et sept contre, lors d’un scrutin à bulletins secrets, a annoncé le président de la Conférence Davidson L. Hepburn, lors d’une conférence de presse conjointe avec Mme Bokova. Un certain nombre de pays n’ont pas pris part au vote, se sont abstenus ou leur bulletin a été considéré comme nul.

Mme Bokova, 57 ans, ambassadrice de son pays en France ainsi qu’auprès de l’Unesco, devient ainsi la première femme à diriger l’institution de l’ONU chargée de mettre en oeuvre des programmes pour l’éducation, d’assurer la sauvegarde du patrimoine mondial ou d’agir en faveur de la liberté d’expression.

Elle avait été élue le 22 septembre par le Conseil exécutif de l’Unesco (58 pays), au 5e et dernier tour, face à Farouk Hosni, ministre égyptien de la Culture, accusé d’avoir tenu des propos jugés antisémites.

M. Hosni avait alors dénoncé un scrutin « politisé » et les « pressions sionistes ».

Peu après son élection, Irina Bokova, qui succède au Japonais Koïchiro Matsuura, avait annoncé qu’elle se rendrait, dès ses premiers déplacements, dans des pays arabes pour « dissiper » toute crispation.

Mme Bokova a indiqué jeudi, lors de la conférence de presse, que l’ancien secrétaire général de l’ONU Boutros Boutros-Ghali l’avait invitée à une « conférence au Caire début décembre ».

« Je lui ai dit qu’après ma prise de fonction, je serais ravie de m’y rendre. Il est important de tendre la main à tous nos amis, y compris dans le monde arabe », a-t-elle déclaré.

Revenant sur les conditions de son élection, la nouvelle directrice générale de l’Unesco a assuré que le scrutin avait été « démocratique et transparent ».

Irina Bokova est une ancienne communiste, diplomate de carrière, devenue une militante convaincue de la cause européenne.

Elle a été premier vice-ministre des Affaires étrangères et coordinateur des relations de la Bulgarie avec l’Union européenne (UE) de 1995 à 1997 avant de devenir brièvement chef de la diplomatie bulgare de novembre 1996 à février 1997. A ces titres, elle a été un des pionniers de l’adhésion de la Bulgarie à l’UE en 2007.

Irina Bokova est aussi fondatrice du Forum de politique européenne, une ONG bulgare visant à promouvoir les valeurs européennes au sein de la vie publique, qu’elle a présidé de 1997 à 2005.

Parlant couramment anglais, espagnol, français et russe, elle est mariée et mère de deux enfants.

Irina Bokova, ancienne communiste bulgate, diplomate de carrière, élué à la tête de l’Unesco

par | 26 Sep 2009 | 0 commentaires

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