L’inflation en Russie s’est établie à 8,8% en 2009, un de ses niveaux les plus bas depuis la chute de l’URSS. En 2008, la hausse des prix à la consommation avait atteint 13,3%.
La « récession de l’économie russe est finie », mais cela ne signifie pas pour autant que la crise est terminée en Russie, a prévenu mardi le Premier ministre, Vladimir Poutine, lors de son bilan annuel devant la chambre basse du Parlement (Douma).
Le chef du gouvernement a rappelé que la Russie tablait sur une hausse de son produit intérieur brut (PIB) de « 3,1% » en 2010, après avoir connu une lourde chute en 2009, de 7,9%, en raison de la crise mondiale et du plongeon des cours mondiaux des hydrocarbures.
« Toutefois, il y a de fortes probabilités que le rythme de croissance soit plus élevé que ce chiffre », a dit le Premier ministre.
Les autorités russes sont en effet encouragées par la remontée progressive en cours d’année des prix du pétrole.
Par ailleurs, M. Poutine a souligné que l’inflation, qui mine l’économie russe depuis des années, continuait de ralentir.
« Il faut renforcer cette tendance et au minimum arriver à un niveau de 5-6% », a-t-il insisté.
L’inflation en Russie s’est établie à 8,8% en 2009, un de ses niveaux les plus bas depuis la chute de l’URSS. En 2008, la hausse des prix à la consommation avait atteint 13,3%.
Mais selon des analystes, cette baisse est avant tout due à la crise économique mondiale qui a entraîné en Russie comme ailleurs une baisse de la demande.
Ce ralentissement n’est reste pas moins notable, la Russie ayant connu depuis la chute de l’Union soviétique des taux d’inflation particulièrement élevés, à trois chiffres certaines années.
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