La Russie a interdit l’exportation de crabes vivants afin de lutter contre la contrebande et de préserver les réserve, a annoncé le ministère de l’Agriculture.

Le gisement le plus connu se situe dans la mer de Béring au nord de l’océan Pacifique, entre l’Alaska et la Russie, où l’on trouve en grande profondeur des crabes géants, les « Crabes royaux du Kamtchatka » dont la chair s’apparente à celle du homard, est exportée dans le monde entier. La réglementation de pêche des crabes du Kamtchatka n’autorisent que la prise de crabes adultes de 10 à 12 ans. L’animal atteint alors une envergure de plus d’un mètre cinquante avec les pattes, et un poids moyen de 5 kilos. Il a été acclimaté en mer de Barents dans les années 1960 par l’Union soviétique.

La Russie interdit l’exportation de crabes vivants. Nombre de scientifiques soulèvent la question d’une interdiction de la pêche industrielle du crabe de Kamtchatka (Extrême-Orient russe).

La Russie a interdit l’exportation de crabes vivants afin de lutter contre la contrebande et de préserver les réserve, a annoncé le ministère de l’Agriculture : « Selon les informations dont nous disposons actuellement, non seulement des mâles mais aussi des femelles crabes vivants sont exportés vers des pays, dont le Japon, sans passer par les ports russes pour enregistrement par les douanes alors que leur pêche artisanale est interdite en Russie ».

L’accord conclu par le gouvernement russe afin d’abolir les exportations de crabe russe issu de pratiques de braconnage devrait favoriser l’élimination des pratiques commerciales douteuses depuis longtemps associées aux importations de crabe en provenance de la Russie.