Le sommet prévu jeudi et vendredi à Samara sur les bords de la Volga, dans le sud de la Russie. Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski répéte que Varsovie maintiendrait son veto à ces négociations tant que la Russie ne lèverait pas son embargo sur la viande polonaise.
Les discussions sur un nouveau partenariat sont bloquées depuis la fin 2006 par un contentieux polono-russe sur le commerce de la viande qui reste entier, malgré les efforts de Berlin pour trouver une solution.
Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski répéte que Varsovie maintiendrait son veto à ces négociations tant que la Russie ne lèverait pas son embargo sur la viande polonaise, que la Pologne considère politiquement motivé.
Varsovie a en outre posé une nouvelle condition à la levée de son veto: l’UE doit s’engager à assurer la sécurité énergétique de ses nouveaux Etats membres, toujours dépendants de la Russie dans ce domaine.
La question énergétique a pris un relief plus aigu encore avec la signature d’un accord pour un nouveau gazoduc entre la Russie et le Turkménistan, une victoire personnelle du président Poutine dans la course avec les Occidentaux pour l’accès aux ressources énergétiques de l’Asie centrale, riche en hydrocarbures.
Les relations entre Bruxelles et Moscou, déjà tendues, menacent en outre de buter sur de nouveaux contentieux avec deux ex-républiques soviétiques entrées dans l’UE en 2004.
La Lituanie, furieuse que les Russes aient coupé les livraisons de pétrole à sa raffinerie de Mazeikiu pour des raisons troubles, agite à son tour le spectre d’un veto aux négociations sur le partenariat UE-Russie. Tandis que l’Estonie a fortement irrité Moscou en déplaçant un monument en l’honneur de l’Armée rouge à Tallinn.
« Le sommet ne donnera pas de résultat voire sera un échec retentissant. Les participants pourraient même ne pas se mettre d’accord sur une déclaration commune », a renchéri le quotidien des affaires Vedomosti.
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