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Milchina Véra

Véra Milchina est directrice d’études à l’Institut des Hautes Etudes en Sciences Humaines (IVGI) de l’Université Russe d’Etat en sciences humaines à Moscou.

Elle travaille dans deux domaines: la traduction littéraire (notamment celle des auteurs français de la première moitié du XIXe siècle) et la recherche sur l’histoire littéraire et les relations culturelles franco-russes de la première moitié du XIXe siècle. Sont parues en russe dans sa traduction et avec ses commentaires les œuvres de François-René de Chateaubriand, d’Honoré de Balzac, de Germaine de Staël, de Charles Nodier, d’Astolphe de Custine, du prince Piotr Kozlovski, de George Sand, de Benjamin Constant, de Delphine de Girardin. Ses articles sont réunis dans le recueil intitulé: La Russie et la France: diplomates, hommes de lettres, espions, Pétersbourg, 2004 (rééd. 2006).

Parmi les articles qui ne sont pas entrés dans ce livre, signalons quelques-uns, portant spécialement sur les contacts franco-russes

« Pouchkine et Barante », L’Universalité de Pouchkine, Paris: Institut d’études slaves, 2000, p. 110-127
« La Russie vue par la presse française des années 1830 : à propos d’une phrase de Stendhal », L’Image du Nord chez Stendhal et les Romantiques, textes réunis par Kajsa Andersson. Humanistica Oerebroensia. Artes et linguae, 10. Örebro, 2004, p. 80-95
« La censure sous Alexandre Ier vue par un diplomate français »
« Prosper de Barante et la Russie : nomination au poste d’ambassadeur et la vision spécifique du pays », Il Gruppo di Coppet e il viaggio. Liberaliso e conoscenza dell’Europa tra Sette e Ottocento, Atti del VII Convegno di Coppet, Firenze, 2006, p.277-288
«Открытие Александровской колонны глазами французского дипломата: символика войны или мира?» [L’inauguration de la colonne d’Alexandre vue par un diplomate français : symbol de la guerre ou de la paix ?], The Real Life of Pierre Delalande. Studies in Russian and Comparative Literature to Honor Alexander Dolinin, Stanford, 2007, part 2, p. 713-736
« Journal, lettres, chronique culturelle : le cas d’Aleksandr Turgenev », Revue des études slaves, 2008, t. 79/3, p. 317-332
« Des liaisons dangereuses : lettres des Français en Russie interceptées par les gendarmes dans les années 1820-1840 », L’image de l’étranger : les Français en Russie et les Russes en France, actes du Colloque international (11-12 avril 2008), A. Stroev (éd.), Paris, Institut d’études slaves, 2010, p. 229-242
«Шум в московском французском театре (1830): французская и русская интерпретации» [Du bruit dans un théâtre de Moscou (1830) : interprétation française et russe], Con amore: Историко-филологический сборник в честь Любови Николаевны Киселевой [Con amore : recueil de travaux en histoire en l’honneur de Lioubov Kisseleva], Мosouc, ОГИ, 2010, p. 339-363
« Une lettre inédite de Chateaubriand à Nicolas Ier et son contexte politique », Société Chateaubriand. Bulletin, Année 2010, La Vallée-aux-loups, 2011, p. 61-67

Milchina Véra

par | 17 Sep 2010 | 1 commentaire

1 Commentaire

  1. Jacques-Remi Dahan

    Milchina Véra
    Chère madame Milchina, lorsque vous avez préparé votre édition de Custine, vous avez sans doute noté que celui-ci attestait que le roman de Charles Nodier, « Jean Sbogar » (1818), avait été largement lu et apprécié dans la société russe (francophone ?), et qu’on lui fit à Iaroslavl mille interrogations, lorsqu’on sut qu’il avait « le bonheur d’être personnellement connu de l’auteur » (La Russie en 1839, Paris, Amyot, 1843, t. IV, p. 30).

    Pour ce que j’ai pu savoir, la première édition du roman en langue russe, en volume du moins, remonte seulement à 1934.
    Est-il à votre connaissance que « Jean Sbogar » ait été traduit ou analysé, au XIXe siècle, dans les revues littéraires russes, hebdomadaires ou mensuelles ?

    Merci d’avance de votre attention,
    Jacques-Remi Dahan.

    Réponse

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