Rostov-sur-le-Don et Azov

Rostov-sur-le-Don

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La ville de Rostov-sur-le-Don, 9ème ville russe, est située sur les hauteurs de la rive droite du Don, à 46 km de son embouchure.

En 1696, l’artel de charpentiers russes a construit à l’emplacement de la future ville un petit port par lequel Pierre le Grand fit passer sur le Don vers la mer d’Azov les premiers navires de la marine russe. En 1749, ici, fut disposée le premier Poste de cosaques (la douane de Témernik). En 1761, à côté de la douane fut érigée une citadelle appelée Rostov-sur-le-Don. Au début du XXe
siècle, on l’appelait ‘Chicago russe’ ou ‘Liverpool russe’.

Novotcherkassk

Novotcherkassk est située à 40 km de Rostov-sur-le-Don à la confluence de deux petites rivières Aksai et Gouzlovka.

La ville a été fondée en 1805 en tant que siège des troupes cosaques du Don. Le centre historique de Novotcherkassk est la place ‘Ermak’ sur laquelle se dresse un monument à Ermak Timoféevitch (1904). Ce cosaque du don était le légendaire conquérant de la Sibérie entre 1581 et 1584. Sur la place principale se trouve également la Cathédrale de l’Ascension (XIXe).

Azov

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Pendant 46 km le hydroptère ‘Météor’ descend le Don en empruntant la voie tracée il y plus de 300 ans par la flottille de guerre russe sous le commandement de Pierre le Grand. La ville d’Azov se trouve à l’embouchure du Don. Le 27 juillet 1696, les forces terrestres russes, conjointement avec la flotte, prirent la citadelle d’Azov qui était alors entre les mains des turcs.
Le centre historique d’Azov comprend la visite des anciens remparts, d’une poudrière et du port fluvial d’Azov.

Le village natal de Mikhail A. Cholokhov, Vyshenski

A 35 km de Rostov-sur-le-Don se trouve le cèlèbre village Vyshenski situé sur le Don.

Prix Nobel de littérature 1965, Mikhail A. Cholokhov (1905-1984) s’est fait le chantre du peuple russe dans son ouvrage le plus célèbre : ‘Le Don paisible’ (1928-1940), épopée de la vie des Cosaques durant la Première guerre mondiale et la Révolution d’Octobre. Mondialement reconnu, il fait partie des grands écrivains russes de son temps.
Romancier soviétique Mikhail Cholokhov (Kroujiline, Ukraine, 1905 – Vechenskaïa, 1984)

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Mikhail Cholokhov est né le 24 mai 1905 dans une famiulle modeste. Cholokhov participe à la guerre civile qui dévaste le pays de 1918 à 1920. En 1922 la famille Cholokhov déménage à Moscou, où elle vit jusqu’en 1924. Le jeune Mikhail Cholokhov écrit ses premiers récits. La guerre réveille en lui des souvenirs de son pays. Deux ans plus tard il s’installe définitivement au village Vyshenski situé sur le Don. Il s’est fait le chantre du peuple russe et du système soviétique dans deux grands ouvrages : le Don paisible (1928-1940), épopée de la vie des Cosaques durant la guerre de 1914-1918 et la révolution d’Octobre, et Terres défrichées (1932-1969), sur la collectivisation des terres.

Par une de ces incongruités de l’Histoire qui sont sans doute la marque de ce siècle, ce livre antibolchévique ‘le Don paisible ‘ a longtemps eu statut de livre officiel en URSS. Sous le masque dont on l’avait affublé, on découvre aujourd’hui un superbe roman de la grande lignée russe où se mêlent l’amour, la guerre étrangère, la révolution et la guerre civile ; la geste d’un peuple original de l’Union soviétique, les Cosaques du Don, et un des chefs-d’oeuvre du XXe siècle. De 1914 à 1922, il souffle en tempête et balaie tout sur son passage. Les destins individuels et le monde ancien sont entraînés dans un tourbillon incontrôlable. Comparé dès le début de sa publication (qui s’est échelonnée de 1928 à 1940) à Guerre et Paix de Tolstoï, il a valu à son auteur le Prix Nobel en 1965 !

On lui doit encore : le Destin d’un homme (1956) et Ils ont combattu pour la patrie (1959-1967). (Prix Nobel, 1965) Cholokhov présente le monde des « koulaks » et des gardes blanches dans une lumière parfois trop favorable, mais il a eu en général une carrière typique de maître du réalisme socialiste et de leader des écrivains soviétiques.

LE DON PAISIBLE de Mikhail Cholokhov

Résumé

1912 sur les rives du Don, pays de steppe balayée par le vent, de marais, de roseaux, où vit un peuple rude de paysans-soldats. Le récit commence par une brûlante histoire d’amour qui n’obéit pas aux lois ancestrales. Et bientôt, autour du Cosaque Gregori Melekhov, de son amante Aksinia, de sa femme Natalia, de son village et de sa terre, le vent de l’Histoire se met à souffler. De 1914 à 1922 il balaie tout sur son passage : les destinées individuelles et le monde ancien sont entraînés dans la guerre étrangère, la Révolution, la guerre civile, les premières années du pouvoir soviétique. Gregori hésite d’un camp à l’autre, se bat finalement au côté des Blancs puis, au terme d’une décennie de tourmente, rentre au village de Tatarski dévasté.

Ce livre connut un destin étrange : il eut dans l’ex-URSS statut de livre officiel mais l’identité même de son auteur demeure incertaine… Pourtant il brille d’un éclat inaltérable. Comparé dès sa parution à Guerre et Paix de Tolstoï, il apparaît aujourd’hui comme un superbe roman de la grande lignée russe. Son universalité fait de cette histoire cosaque un des chefs-d’oeuvre du XXe siècle

Rostov-sur-le-Don et Azov

par | 25 Oct 2000 | 0 commentaires

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