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Une prime à la casse dans le secteur automobile russe

Le marché automobile russe, jadis considéré comme l’un des plus prometteurs d’Europe, a essuyé un recul de 49% sur l’ensemble de l’année 2009 par rapport à 2008.

La Russie a lancé un dispositif de prime à la casse pour tenter de revitaliser son marché automobile national, durement frappé par la crise économique.

Jusqu’au 1er novembre 2010, le gouvernement offrira un rabais de 50.000 roubles (1.202 euros) à ceux qui abndonneront leurs voitures de plus de 10 ans au profit d’un véhicule neuf fabriqué en Russie.

Un total de 11,5 milliards de roubles (277 millions d’euros) a été prévu pour aider à l’achat de 200.000 voitures neuves, a déclaré la semaine dernière le Premier ministre, Valdimir Poutine, en insistant sur les bénéfices en matière d’écologie et de sécurité routière.

Le gouvernement espère ainsi dynamiser les ventes du principal constructeur national Avtovaz, mais les constructeurs étrangers qui assemblent leurs véhicules en Russie pourraient également en profiter.
Certains experts ont néanmoins émis des réserves sur la capacité du pays à gérer le recyclage des vieux véhicules. Et selon un responsable du secteur automobile, actuellement seuls 12 sites, tous situés dans le centre de la Russie, sont en mesure de mener à bien cette tâche dans le cadre du nouveau dispositif.

Le marché automobile russe, jadis considéré comme l’un des plus prometteurs d’Europe, a essuyé un recul de 49% sur l’ensemble de l’année 2009 par rapport à 2008. En janvier, il a continué de chuter, reculant de 37% sur un an.

Le ministre russe de l’Industrie, Viktor Khristenko, avait annoncé que la Russie allait dépenser 584 milliards de roubles (14,3 milliards d’euros) d’ici 2020 pour rendre l’industrie automobile du pays plus compétitive.

Une prime à la casse dans le secteur automobile russe

par | 12 Mar 2010 | 0 commentaires

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