Alors tant qu'on reste dans la pure incantation, le slogan vide de sens, il y a du monde, n'est-ce pas EEU CEI? Kokaz parle du Tibet, et vous rebondissez dessus tel un cabri avec votre sens du flou et de l'information non étayée qui vous caractérisent. Un petite phrase symbole de votre paresse intellectuelle et puis zou, plus rien. Comme qui dirait, une brève...
Par contre, j'ai cité un article de l'ONU concernant le harcèlement de certains opposants à Loukachenko, ONU source dont vous vous délectiez de relayer l'information sur les excuses envers la pseudo vente d'hélicoptère. C'est bizarre, sur ce coup là, personne, ni Levosgien, ni nyxam, ni vous-même ne relance... Ca aurait été tellement balaud de crier à la propagande, à la partialité d'une source dont on s'est fait l'échos soi-même pour défendre son prés carré. Alors on n'en parle pas, c'est plus facile.
Ensuite, je reprend le terrible problème de la radioactivité conséquence de la catastrophe de Tchernobyl, problème que je connais par coeur, évoquant les 500 000 enfants qui vivent sur les zones contaminées. Levosgien crie "à la honte", me sommant, lui le roi de la brève de comptoir qui n'a pour seul référence que "son avis", de donner mes sources: les voici (puisque lorsque je les ai données, la discussion concernée a été fermée juste avant la publication de mon message)...
- Vladimir Tsalko, président du Comité sur les conséquences de la catastrophe à la centrale nucléaire de Tchernobyl de la République de Bélarus à déclaré:
"Notre pays a reçu le choc principal de la catastrophe, 23% du territoire du Bélarus a été contaminé par les radionucléides de longue durée, 70% des déchets radioactifs ont pénétré le sol bélarussien pour des décennies à venir. (…) Actuellement, plus de 1,5 millions de personnes habitent dans la zone de contamination radioactive. Et nous disons avec douleur que 437 mille d'entre elles sont des enfants."- La Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité, à Valence, France.
- Le professeur Okeanov, en charge du registre des cancers de tout le territoire du Bélarus, ainsi que du registre de Tchernobyl. Son service peut ainsi étudier l'évolution de l'état de santé de la population après Tchernobyl.
- Le professeur Lazjuk qui s'occupe du registre national des malformations à l'Institut biélorusse des maladies héréditaires.
- Le Pr. Bandazhevsky recteur de l'Institut de médecine de Gomel, incarcéré pour avoir voulu alerter sur l'état d'urgence, état d'urgence sur lesquelles le pouvoir Biélorusse a fermé les yeux. Le professeur est le symbole de la lutte pour la reconnaissance de l'urgence sanitaire, urgence dont le pouvoir et les lobbies nucléaires ne cessent de minimiser l'importance.
- L'association "Les enfants de Tchernobyl - Bélarus". Dont les parutions sont éloquantes et le travail de lutte admirable et qui n'ont de cesse de relayer les travaux et avancés des personnes cités.
- Le professeur Nesterenko qui dirige l'institut indépendant BELRAD il a pu continuer ses travaux et rédiger des monographies extrêmement importantes sur l'effet sur l'organisme de la contamination interne par le césium 137 chez les enfants, en particulier sur le système cardiovasculaire. L'institut a titre expérimental a réalisé des cures de pectine de pomme, prises aux repas pendant 3 semaines, parviennent à réduire de 2/3 la charge en Cs-137 accumulé dans l'organisme. Des mesures, réalisées par ailleurs par l'Institut de Nesterenko, ont montré qu'avec 3-4 cures dans l'année, on obtient une diminution de la charge en Cs-137 au dessous des limites que Bandajevsky considère comme cause de dommages tissulaires irréversibles, soit 30 Bq/kg de poids. Les mesures associées aux cures coûtent 110 euros par enfant et par an. 500 000 enfants du Bélarus en ont besoin. 500 000, ce n'est pas moi qui le dit mais l'Institut BELRAD;
- Le livre "Le Crime de Tchernobyl Le goulag nucléaire" par Wladimir TCHERTKOFF, livre écrit d'après les enregistrements audio des victimes de la catastrophe, dans leurs villages du nord de l'Ukraine et dans les forêts du sud de la Biélorussie. Il relate comment les paysans pauvres se nourrissent quotidiennement du césium 137 avec leurs aliments auto-produits. Ce sont aussi ces jeunes mères contaminées qui deviennent sans le savoir source de poison pour les nouvelles vies qui se forment en elles. Ce sont ces enfants condamnés qui naissent malformés, victimes de toutes de pathologie cardio vasculaires, cancers, etc...
- Le livre reportage du photographe américain Paul Fusco: Chernobyl Legacy (L'héritage de Tchernobyl) ; le reporter y publie les photos poignantes à peine supportables à regarder des enfants des centres médicalisés atteints de toutes sortent de malformations, conséquences directes de la catastrophe de Tchernobyl.
Voici donc mes sources principales, entre autres, quand je dis 500 000 enfants sont en danger, je ne le dis pas pour flamber, me faire mousser. Je ne balance pas "un complot américano-sionniste qui fait 10 fois pire à Gaza que la Chine au Tibet" suivi du NEANT, du VIDE, de l'ABSENCE de toute forme de démonstration.
Alors qui doit avoir "honte"? Celui qui est content parce que sa Mercédès dort tranquille en balayant d'un revers de la main toute info trop dérangeante en essayant d'être celui qui crie le plus fort ou moi, qui relaie des informations de gens qui n'ont de place nulle part pour se battre contre une catastrophe? Moi, je serais le menteur honteux, comme toutes ces personnes cités, élites scientifiques de leur pays? Et vous, citoyen lambda, comme vous dîtes, mais assez bien placé pour être le seul détenteur d'une Vérité Loukachenkienne? Toutes les informations sur le niveau économique Biélorusse, je les ai vérifiées, constatées. L'efficacité contre la criminalité, j'en ai eu la confirmation. JE SUIS D'ACCORD AVEC VOUS; Mais pourquoi diable ne voulez vous voir qu'une seule face de la médaille?????
C'est la moindre des choses, un devoir même, dans un forum sur le Belarus de parler du Cesium 137 qui a contaminé ses terres et du danger qu'il représente pour une grande partie de la population, surtout quand certains vantent à tout bout de champs la sacro-sainte Sécurité qui y règne. Sécurité de qui? Sécurité pour qui? L'omission et le dénie, voila quelque chose contre lesquels l'argumentation ne peut rien. C'est bien là mon plus grand désespoir. Parce que pour le coup, je peux difficilement être plus concret dans mes références.
Mon message pourra paraître totalement hors sujet, sauf qu'au-dela des excuses qui étaient le thème initiale, c'est à partir de cet exemple que je crois qu'il est important de mettre le doigt sur la crédibilité des informations sur le Bélaruss et sur la façon dont on peut ou non douter d'elles. Peut-on systématiquement crier à la propagande lorsqu'une info est négative sur le Bélaruss et s'empresser de la relayer lorsqu'elle est favorable, alors qu'elle provient des mêmes sources? Je ne crois pas. Les informations que je cite sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl ne sont, de plus, absolument pas diffusées par les médias occidentaux, mais par des gens de bonnes volontés, Biélorusses pour la plupart, mais pas seulement, qui n'ont qu'un souci: la santé publique. Accuser Loukachenko de tous les maux (comme de vendre des hélico en période d'embargo) est aussi injuste que de le dédouaner de toutes ses fautes. Et le traitement des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et l'opacité qu'il continue de maitenir à ce sujet n'est pas l'une des moindre. C'est tout là mon propos et le rapport (global) que je vois au thème initial.