Ilya Kotcherguine est né en 1970 à Moscou où il vit. Après des études secondaires, des ‘petits boulots’, des chantiers de restauration de monastères, des études de chimie appliquée, il se met au chinois.
Cela lui permet d’être finalement engagé par un homme d’affaires de Chine populaire dont l’entreprise périclite très vite.
Après d’autres déboires, Ilya Kotcherguine part en Sibérie où il devient garde forestier dans le parc naturel de l’Altaï. C’est là qu’il commence à écrire. Revenu à Moscou en 1999, il entre à l’institut de littérature Maxime-Gorki.
Son récit L’Assistant du Chinois, largement autobiographique, fut d’abord publié dans la revue Znania.
– L’Assistant du Chinois
– Traduit du russe par Michèle Kahn
– Éditions Actes Sud
– novembre 2004 / 11,5 x 21,7 / 208 pages
– ISBN 2742752455 / AS1272.
L’Assistant du Chinois est l’œuvre d’un jeune écrivain. On y retrouvera l’atmosphère traditionnelle des romans russes, tout en découvrant une « nouvelle Russie » à travers le regard d’un narrateur dans lequel l’auteur a mis beaucoup de lui-même. Ilya Kotcherguine raconte la vie simple de gens simples qui avaient vingt ans à la chute de l’Union soviétique. Une époque où tout paraissait possible, le pire et le meilleur, et qui a vu un pays entier pris de folie, ne plus vivre que pour le droit et le devoir de « gagner » à tout prix. Sergueï, le héros, fuit un itinéraire tracé à l’avance. Marié et père de famille, encore étudiant, il devient ainsi l’assistant d’un Chinois représentant une société d’import-export, puis « placier en icônes », enfin vendeur de pacotille… avant de tout quitter (femme et enfant) pour sa mythique Sibérie. Ce roman « de formation » à l’américaine (l’auteur est un grand admirateur de Jack London) tranche avec la production actuelle de la littérature russe souvent trop occupée à « épater le bourgeois » ou, plus précisément, le lecteur occidental.
Salon du Livre
Ilya Kotcherguine est l’un des auteurs invités au Salon du Livre 2005 à Paris.
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