La bataille de Moscou représente les combats pour le contrôle de la ville de Moscou et de sa proximité entre octobre 1941 et janvier 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est considérée avec la Bataille de Stalingrad comme un des affrontements stratégiques sur le Front de l’Est.
L’offensive allemande avait pour but de réaliser un encerclement en tenaille de la région de Moscou. La première pince fut dirigée vers le nord contre le Front de Kalinine par les 3e et 4e groupes de Panzer, cette pince permettait également de couper la voie ferrée entre Moscou et Léningrad. La seconde pince fut orientée au sud de Moscou contre le Front de l’ouest en direction de Toula avec le 2e groupe de Panzer tandis que la 4e armée avançait directement sur Moscou depuis l’ouest. Une opération séparée de nom de code Wotan visait à conquérir la ville de Moscou.
Initialement, les forces soviétiques opérèrent une défense stratégique de l’oblast de Moscou en construisant trois ceintures défensives et en déployant des réserves militaires venant juste d’être mobilisées tout en rapatriant des troupes de Sibérie et d’Extrême-Orient. Ainsi dès l’arrêt de l’offensive allemande, les Russes furent en mesure de lancer une vaste contre-offensive visant à rejeter la Wehrmacht sur ses positions à Orel, Viazma et Vitebsk manquant d’anéantir trois armées allemandes dans l’opération.
« Etes-vous sûr que nous serons en mesure de tenir Moscou ? C’est une question que je pose le coeur lourd ». En novembre 1941, ces mots de Staline au général Joukov font écho à une déclaration d’Hitler prononcée deux mois plus tôt : « Nous les briserons bientôt, ce n’est qu’une question de temps.
Moscou sera attaqué et tombera, et alors nous aurons gagné la guerre ». Tant du point de vue symbolique que militaire, l’enjeu de cette bataille, qui se déroula de septembre 1941 à avril 1942, est immense. Plus que Stalingrad ou Koursk, cette victoire des Soviétiques – qui toucha directement 2,5 millions d’hommes (tués, blessés, prisonniers, disparus) – est une des causes profondes de la défaite finale de l’Allemagne nazie : elle mit fin à l’aura d’invincibilité du Führer.
La bataille de Moscou
Par Andrew Nagorski
Jean Bourdier (Traducteur)
Paru le: 15 septembre 2011
Editeur: Perrin
Collection: Tempus
ISBN: 978-2-262-03511-2
EAN : 9782262035112
Nb. de pages: 446 pages
Dimension : 11cm x 17,9cm x 1,9cm
Prix : 10,5 euros
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